Organes: Sang Hématologie - Autres

Étude REMODEL-Wm<sup>3</sup> : étude de phase 2 visant à évaluer l’efficacité d’un traitement sans chimiothérapie par l’idelalisib en association à l’obinutuzumab chez des patients ayant une maladie de Waldenström en rechute ou réfractaire. La maladie de Waldenström ou macroglobulinémie de Waldenström est une maladie rare avec une incidence de 5 personnes pour un million. C’est une forme particulière de lymphome à cellules B d’origine inconnue. La maladie de Waldenström est une maladie d’évolution lente qui touche principalement les personnes âgées de race blanche et elle est exceptionnelle avant l’âge de 40 ans. La maladie de Waldenström se caractérise par une prolifération de lymphocytes B qui produisent des quantités incontrôlées d’une immunoglobuline très lourde (IgM), qui provoque une hyperviscosité du sang et un risque accru de thrombose des vaisseaux. Dans les formes asymptomatiques on n’administre pas un traitement, mais en cas d’insuffisance médullaire, des formes tumorales ou d’hyperviscosité une chimiothérapie ou une immunothérapie sont indiquées. L’idelalisib et l’obinutuzumab sont des anticorps anti-CD20 qui ont montré une efficacité prometteuse chez les patients ayant une maladie de Waldenström, une leucémie lymphoïde chronique ou un lymphome quand ils ont été administrés séparément. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’un traitement sans chimiothérapie par l’idelalisib en association à l’obinutuzumab chez des patients ayant une maladie de Waldenström en rechute ou réfractaire. Tous les patients recevront de l’idelalisib tous les jours associé à l’obinutuzumab une fois par semaine, toutes les 3 semaines, puis une semaine sans traitement pour la première cure de 28 jours. La première dose d’obinutuzumab se divisera entre le premier jour et le deuxième jour. Pour les cures 2 à 6, les patients recevront de l’idelalisib tous les jours associé à l’obinutuzumab le premier jour de chaque cure. Ensuite les patients pourront participer à une phase de consolidation pendant laquelle ils recevront de l’idelalisib seul 2 fois par jour pendant 2 ans après le début du traitement. Les patients seront suivis tous les 3 mois pour la progression, le traitement suivant et la survie pendant 2 ans après la fin de la phase de consolidation. Puis les patients seront suivis tous les 6 mois pendant 2 ans.

Essai ouvert aux inclusions
kartos therapeutics MAJ Il y a 4 ans

Étude KRT-232-101 : étude de phase 2a/2b randomisée évaluant l’efficacité du KRT-232 chez des patients ayant une myélofibrose ne pouvant plus bénéficier d’un traitement par un inhibiteur JAK. La myélofibrose est un cancer rare de la moelle osseuse caractérisé par un fonctionnement anormal des cellules sanguines produites dans la moelle osseuse, qui donne lieu à la formation d’un tissu cicatriciel fibreux qui entraîne une anémie grave, de la fatigue et une hypertrophie de la rate et du foie. La prise en charge se fait par des traitements pour augmenter le nombre de cellules sanguines ou atténuer les symptômes. Le traitement est essentiellement symptomatique et utilise les transfusions, les antibiotiques, les corticoïdes et l'hydroxyurée. La greffe de moelle allogénique est rarement possible. Le KRT-232 permet d’empêcher la multiplication et la survie des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du KRT-232 chez des patients ayant une myélofibrose ne pouvant plus bénéficier d’un traitement par un inhibiteur JAK (un gène souvent muté dans ce type de cancer). L’étude comprendra 2 étapes. Lors de la 1ère étape, les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes. Les patients du 1er et du 2ème groupe recevront du KRT-232 une fois par jours pendant les 7 premiers jours de chaque cure de 21 jours. Les patients du 3ème groupe recevront du KRT-232 une fois par jours pendant les 7 premiers jours de chaque cure de 28 jours. Lors de la 2ème Étape (expansion de cohortes) : tous les patients reçoivent du KRT-232, administré à la dose et à la posologie la mieux adaptée, déterminée lors de la 1re étape. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 24 semaines.

Essai ouvert aux inclusions

Étude LAM-PIK : étude de phase 2 évaluant l’efficacité et la tolérance de la double inhibition de la voie PI3K/Akt/mTOR par gedatolisib (PF-05212384 (PKI-587)), chez des patients ayant une hémopathie myéloïde secondaire à la radio-chimiothérapie (t-LAM/MDS) ou une leucémie aiguë myéloïde (LAM) de novo réfractaire ou en rechute. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance de la double inhibition de la voie PI3K/Akt/mTOR par gedatolisib (PF-05212384), chez des patients ayant une hémopathie myéloïde secondaire à la radio-chimiothérapie ou une leucémie aiguë myéloïde de novo réfractaire ou en rechute. Avant le début du traitement, les patients bénéficieront d’un examen clinique, d’un examen biologique, d’une échographie cardiaque et complèteront un questionnaire de qualité de vie. Les patients recevront un traitement par gedatolisib administrée en perfusion intraveineuse une fois par semaine, pendant quatre mois ou jusqu’à la progression. En cas d’hyperleucocytose, les patients recevront un traitement par hydroxycarbamide administré par voie orale, pendant un mois. Pendant le traitement, les patients seront revus une fois par semaine, trois semaine sur quatre, afin d’effectuer un bilan biologique, et une fois tous les deux mois, pour un examen clinique et un prélèvement sanguin. En cas de réussite thérapeutique, les patients poursuivent le traitement jusqu’à la progression. Les patients non répondeurs au traitement, bénéficieront d’un bilan de suivi comprenant un examen clinique, un examen biologique et complèteront un questionnaire de qualité de vie, trois mois puis six mois et enfin douze mois après l’arrêt du traitement.

Essai clos aux inclusions
Gilead Sciences MAJ Il y a 6 ans

Etude GS-US-401-1757 : étude de phase 1b d’escalade de dose, multicentrique visant à évaluer l’innocuité, la tolérance, la pharmacocinétique (PK), la pharmacodynamie et l’efficacité du tirabrutinib associé à l’idélalisib ou à l’entosplétinib, avec ou sans obinutuzumab, chez des patients ayant une hémopathie lymphoproliférative à cellules B en rechute ou réfractaire. Les hémopathies malignes regroupent un ensemble hétérogène de cancers des cellules sanguines et de leurs précurseurs. Parmi cet ensemble, on distingue les leucémies, les syndromes myélodysplasiques et les lymphomes. L’objectif de cet essai est de caractériser l’innocuité, la tolérance et l’efficacité du tirabrutinib associé à l’obinutuzumab et à l’idélalisib (ou à l’entosplétinib), chez des patients ayant une hémopathie maligne lympho-prolifératives à cellules B en rechute ou réfractaires. Cette étude se déroulera en 2 parties. Lors de la première partie, les patients participeront à une phase d’escalade de dose pendant laquelle le tirabrutinib sera administré à des doses croissantes par petits groupes de patients. Chaque groupe recevra une dose différente de tirabrutinib par voie orale associé à l’idélalisib par voie orale (ou à l’entosplétinib par voie orale). Dès qu’un niveau de dose de tirabrutinib associé à l’idélalisib (ou à l’entosplétinib) sera jugé comme sûr et toléré, des cohortes de patients supplémentaires seront incluses pour recevoir un traitement associant l’obinutuzumab (en perfusion intraveineuse), le tirabrutinib et l’idélalisib (ou l’entosplétinib). Lors de la deuxième partie, les patients participeront à une phase d’extension pendant laquelle ils recevront la dose de tirabrutinib retenue lors de la première étape. Le traitement sera administré pour 2 ans au maximum. Les patients inclus dans le bras d’extension suivront le même calendrier de traitement et d’évaluation que dans le bras d’escalade de doses. Après l’arrêt du traitement, les patients seront suivis pendant 1 mois pour l’innocuité.

Essai ouvert aux inclusions
University Hospital Ulm MAJ Il y a 6 ans

Étude ECWM-1 : étude de phase 3 randomisée comparant 2 schémas thérapeutiques, chimiothérapie conventionnelle par dexaméthasone, rituximab et cyclophosphamide (DRC) seule et chimiothérapie conventionnelle DRC associée à du bortezomib chez des patients adultes ayant une maladie de Waldenström (MW). La maladie de Waldenström (MW) est un cancer hématologique rare caractérisé par des cellules lymphocytaires proliférant au niveau de la moelle osseuse entraînant un excès d’une immunoglobuline monoclonale : l’IgM (type d’anticorps spécifique). Une approche innovante est nécessaire dans le cadre du traitement de cette maladie et consiste à combiner excellente efficacité et tolérance en raison de l’âge avancé de la plupart des patients. L’objectif de cet essai est de comparer l’efficacité d’une chimiothérapie conventionnelle par dexaméthasone, rituximab et cyclophosphamide et cette même chimiothérapie associée à du bortezomib. Dans le cadre du bilan d’évaluation initial, une biopsie ganglionnaire ou ostéomédullaire sera pratiquée et envoyée au laboratoire d’anatomopathologie de référence. Les patients seront répartis de manière aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront en première cure de la dexaméthasone par voie orale et du rituximab en perfusion le 1er jour, ainsi que du cyclophosphamide par voie orale du 1er au 5ème jour. Ce traitement sera répété toutes les 4 semaines pour un total de 6 cures, à la seule exception que le rituximab sera administré en injection sous-cutanée pour les cures 2 à 6. Les patients du deuxième groupe recevront en première cure de la dexaméthasone par voie orale et du rituximab en perfusion le 1er jour, du cyclophosphamide par voie orale du 1er au 5ème jour, ainsi que du bortezomib en injection sous-cutanée le 1er jour, le 8ème jour et le 15ème jour. Ce traitement sera répété toutes les 4 semaines pour un total de 6 cures, à la seule exception que le rituximab sera administré en injection sous-cutanée pour les cures 2 à 6. Les patients seront suivis tous les 3 mois pendant les 2 ans suivants l’arrêt du traitement d’induction, puis tous les 6 mois, les 3 années suivantes.

Essai ouvert aux inclusions

Étude REMODEL-Wm<sup>3</sup> : étude de phase 2 visant à évaluer l’efficacité d’un traitement sans chimiothérapie par l’idelalisib en association à l’obinutuzumab chez des patients ayant une maladie de Waldenström en rechute ou réfractaire. [essai clos aux inclusions] La maladie de Waldenström ou macroglobulinémie de Waldenström est une maladie rare avec une incidence de 5 personnes pour un million. C’est une forme particulière de lymphome à cellules B d’origine inconnue. La maladie de Waldenström est une maladie d’évolution lente qui touche principalement les personnes âgées de race blanche et elle est exceptionnelle avant l’âge de 40 ans. La maladie de Waldenström se caractérise par une prolifération de lymphocytes B qui produisent des quantités incontrôlées d’une immunoglobuline très lourde (IgM), qui provoque une hyperviscosité du sang et un risque accru de thrombose des vaisseaux. Dans les formes asymptomatiques on n’administre pas un traitement, mais en cas d’insuffisance médullaire, des formes tumorales ou d’hyperviscosité une chimiothérapie ou une immunothérapie sont indiquées. L’idelalisib et l’obinutuzumab sont des anticorps anti-CD20 qui ont montré une efficacité prometteuse chez les patients ayant une maladie de Waldenström, une leucémie lymphoïde chronique ou un lymphome quand ils ont été administrés séparément. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’un traitement sans chimiothérapie par l’idelalisib en association à l’obinutuzumab chez des patients ayant une maladie de Waldenström en rechute ou réfractaire. Tous les patients recevront de l’idelalisib tous les jours associé à l’obinutuzumab une fois par semaine, toutes les 3 semaines, puis une semaine sans traitement pour la première cure de 28 jours. La première dose d’obinutuzumab se divisera entre le premier jour et le deuxième jour. Pour les cures 2 à 6, les patients recevront de l’idelalisib tous les jours associé à l’obinutuzumab le premier jour de chaque cure. Ensuite les patients pourront participer à une phase de consolidation pendant laquelle ils recevront de l’idelalisib seul 2 fois par jour pendant 2 ans après le début du traitement. Les patients seront suivis tous les 3 mois pour la progression, le traitement suivant et la survie pendant 2 ans après la fin de la phase de consolidation. Puis les patients seront suivis tous les 6 mois pendant 2 ans.

Essai clos aux inclusions